Se garer aux Saisies

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Se garer aux Saisies
Parking 

En station de ski, il n'est pas toujours facile de garer sa voiture. Aux Saisies on n'échappe pas à la règle. Si certains utilisent les transports en commun pour venir nous voir (Train+bus), d'autres galèrent pour trouver une place et savoir où stationner.

D'une manière non-exhaustive, vous trouverez ci-après toutes les infos pratiques pour choisir le stationnement qui correspond à votre séjour.

PARKINGS GRATUITS :

  • Entrée station (côté Beaufortain) : parking des Carrets. Parking de la Traie.
  • Entrée station (côté Val d’Arly) : parking du Signal.
  • Parking du Col (réservé aux autocars en hiver).
  • Consultez la carte interactive des parkings gratuits de la station.


STATIONNEMENT PAYANT :

  • Le long de l’avenue des J.O. dans le centre de la station. De 8h30 à 12h et de 14h à 19h : 0.60 € pour 30min / 1.20 € pour 1h / 2.20 € pour 2h.
    Stationnement interdit la nuit de 1h à 8h (l'hiver uniquement).


BORNES DE RECHARGE POUR VÉHICULE ÉLECTRIQUES :


AIRES DE SERVICE POUR LES CAMPING CARS :

Il est à noter que le stationnement dans l'avenue principale s'effectue en épi et en marche arrière. Ce système à l'avantage d'être moins dangereux en permettant d'ouvrir le coffre des véhicules du côté trottoir.

Tout ceci étant dit, il faut maintenant faire le constat d'une pénurie de place lors des fortes affluences.

Il faut reconnaitre tout d'abord que nos stations de ski ont été sous dimensionnées à ce sujet. le succès grandissant, les municipalités n'ont pas souvent réévalué ce besoin depuis les années 70. Il a fallut faire dans l'urgence. Deux grands parkings ont vu le jour aux entrées de la station mais ils semblent encore une fois trop petits au regard des affluences enregistrées lors des week-end des vacances scolaires.

Il faut dire également que la loi n'a pas toujours exigé des places de stationnement. De nombreuses habitations et immeubles de la station se sont construits sans places de parking ni garages. La réhabilitation de ces logements ne permet pas toujours d'obtenir ces places supplémentaires, d'autant plus que le prix est souvent exorbitant.

Puis vint le problème des saisonniers. Même si le covoiturage à considérablement réduit l'impact, il n'en reste pas moins que ces travailleurs ne trouvent plus de parking attitré. A l'exception des employés des remontées mécaniques, le futur projet immobilier des Challier va supprimer l'aire de stationnement qui leur est dédiée et créer un déficit encore plus important.

Puis vint le problème des propriétaires et locataires. Théoriquement, chaque résidence, chaque chalet, chaque habitation dispose de place de garages conformément aux permis de construire accordés. Les changements de destination, l'accès difficile, ou encore l'encombrement de ces derniers, rajoutent constamment des voitures dans la rue.

Puis vint le problème des véhicules immobiles, obstacles incontournables notamment pour le déneigement ou pour l'accès aux commerces. Le stationnement payant permet de faire le vide. Cependant, malgré la mansuétude de la police municipale, cela a un très mauvais effet pour nos clients, et cela reporte le problème vers d'autres parkings.

En guise de solutions, allons-nous réhabiliter les places qui ont changées de destination ? Il faudrait une volonté de fer pour restituer ce qui est devenu, légalement ou pas, parfois un commerce, parfois un entrepôt, parfois un logement.

Allons-nous construire un grand parking souterrain ? Le maire d'une grande ville indiquait très sérieusement que ce type de parking doit être installé au centre de l'agglomération, à l'endroit où le terrain est le plus cher ! Aux Saisies un projet aurait pu voir le jour avenue des Jeux Olympiques mais les constructions empêchent aujourd'hui ce développement. Dernier frein et non des moindres,  son coût financier. Jusque là aucune équipe municipale n'a osé prendre ce risque.

Allons-nous contraindre nos clients à venir en transport en commun ? Au-delà de déplaire et d'être contre productive, cette mesure est aujourd'hui perçue comme une privation de liberté. sans proposition alternative, vider la station de voiture revient à liquider notre fond de commerce. Et puis Les Saisies, c'est aussi un col, un passage pour relier des vallées, l'essence même de ce lieu.

Le système des navettes gratuites intramuros permet déjà une belle amélioration au sein de la station. L'évolution de ce service vers des horaires plus larges et des fréquences accrues permettra sans doute d'être encore plus performant.

On peut aussi imaginer que la municipalité ressorte des placards le projet de circulation piétonne. Imaginée à l'aube des années 2000 pour accueillir l'entrainement des biathlètes sur notre site olympique, des chemins goudronnés (pistes roller comme on les avait appelé à l'époque) devaient relier tous les quartiers des Saisies. Offrant sécurité et tranquilité aux marcheurs pour se rendre d'un bout à l'autre de la station. Offrant la possibilité de n'avoir pas besoin de sa voiture.